Freak accidents (fr)

De l’accident improbable et monstrueux au cinéma

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Colloque international les 6 et 7 avril 2022
MRSH Université Caen Normandie
école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg
Café des images

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Comité d’organisation
Alexis Guillier
Philippe Ortoli (LASLAR, Université Caen Normandie)

Comité scientifique 
Julie Anselmini (Université Caen Normandie)
Garance Chabert (HEAD, Genève)
Pierre Jailloux (Université Grenoble Alpes)
Myriam Juan (Université Caen Normandie)
Alice Laguarda (ésam Caen/Cherbourg)
Isabelle Prim (ésam Caen/Cherbourg)
Vincent Souladié (Université Toulouse II Jean Jaurès)
Assoc. Prof. Penny Starfield (Université Caen Normandie)
Marie Voignier (ENSBA Lyon)

Programme

Mercredi 6 avril
MRSH

9h – 9h30 Accueil des participant·es
9h30 – 10h Introduction
10h – 10h30 Alexis Guillier (Université Caen Normandie) Pour une histoire des accidents de tournages.
10h30 – 10h45 Discussion
10h45 – 11h15 Charlotte Servel (Université Paris-Cité) Du prévu à l’imprévu : analyse des accidents de tournage des films burlesques muets.
11h15 – 11h30 Discussion
11h30 – 11h45 Pause
11h45 – 12h15 Dick Tomasovic (Université de Liège) * Images prodiges. Les monstrueuses métamorphoses du cinéma d’animation.
12h15 – 12h30 Discussion

12h30 – 14h30 Déjeuner

14h30 – 15h Leslie Dick (Université Yale, CalArts) * Intentional Accidents : Reflections on Sarah Charlesworth’s « Stills ». Visioconférence avec traduction.
15h – 15h15 Discussion
15h15 – 15h45 Guillaume Agard (Université Caen Normandie) Le calvaire de Robin (ou Burt Ward l’acteur accidenté).
15h45 – 16h Discussion
16h – 16h15 Pause
16h15 – 16h45 Yannick Langlois (artiste) I fight ! I love ! I conquer... like a Barbarian !
16h45 – 17h Discussion
18h Projection The Last Movie (Dennis Hopper, 1971) Café des images

Jeudi 7 avril
ésam Caen/Cherbourg, site de Caen

9h30 – 10h Accueil des participant·e·s et introduction
10h – 10h30 Nicolas Boscher (Université Caen Normandie) Une étoile disparaît dans trois films perdus (1932—1939), écrits par Marcel Achard.
10h30 – 10h45 Discussion
10h45 – 11h15 Karen Redrobe (University of Pennsylvania) * Misdirection : Helen Hill, Hurricane Katrina, and the Accidentally Obscure Evolution of « The Florestine Collection ». Intervention avec traduction.
11h15 – 11h30 Discussion
11h30 – 11h45 Pause
11h45 – 12h15 Paola Palma (École du Louvre) L’aventure de « L’avventura », ou la naissance dans la douleur d’un film franco-italien.
12h15 – 12h30 Discussion

12h30 – 14h30 Déjeuner

14h30 – 15h Projection de films
15h – 15h30 Meera Perampalam (Université Caen Normandie) Inspecter « la bavure ». Accidents à surveiller.
15h30 – 15h45 Discussion
15h45 – 16h Pause
16h – 16h30 Gary D. Rhodes (Oklahoma Baptist University) A Final Breath : Corpses, Characters and Hollywood Cinema. Visioconférence avec traduction.
16h30 – 16h45 Discussion
17h – 17h30 Alexis Guillier (Université Caen Normandie) Pour une histoire des accidents de tournages
17h30 – 17h45 Discussion
18h-18h30 Vivian Sobchack (Université de Californie, Los Angeles) * On Accident : A Meditation on Contingence, Coincidence, and Happenstance in Cinema. Visioconférence avec traduction.
18h30 – 18h45 Discussion
18h45 – 19h Conclusion

* Invité·es

Abstract

Ce colloque s’attache à l’exemple particulier et spécifique des accidents de production dans l’histoire du cinéma, de sa création à nos jours. « Accident de tournage » désigne l’événement imprévu qui survient au cours du tournage et occasionne des dommages matériels et corporels, parfois mortels. L’accident de tournage est ici approché à travers une expression anglaise en forme de pléonasme, « freak accident », qui martèle l’approche rationnelle, voire statistique, de l’improbabilité (l’exception mettant l’accent sur la règle) tout en invoquant l’irrationnel propre au monstrueux, une fatalité dont les causes nous échapperaient et sur lequel nous n’aurions pas de prises. Appliquée au cinéma et à son industrie, l’expression interpelle à plus d’un titre.
En amenant le monstre dans l’accident de cinéma, il s’agit non seulement de garder actif le principe fondateur de hasard et d’improbabilité historiquement à l’œuvre dans le cinéma, mais aussi d’explorer la notion de monstrueux dans l’image de l’accident lui-même ou de ses effets, de manière corporelle et plastique.

Lorsqu’elles sont intégrées au montage, les images d’accidents de tournages documentent ces derniers. Mais elles sont aussi tiraillées entre la manifestation brutale d’une physicalité et leur contamination par la fiction, et témoignent des torsions du réel lors de sa mise en image.
Croiser l’accident de production et l’accident à l’écran induit une réception des images modifiée, un arrêt sur image à même de rompre le pacte fictionnel et de faire surgir un hors-champ : la production et ses conditions, le tournage et son histoire. Il s’agit ainsi de poursuivre les recherches sur les formes de la contingence au cinéma, en particulier leurs enjeux esthétiques.
L’industrialisation du cinéma s’est en effet traduite par la rationalisation progressive des modalités de production et d’un contrôle accru des contingences, au cœur des enjeux du modèle capitaliste et productiviste. Un contrôle qui apparaît paradoxal car la maîtrise des dépenses et la volonté continue de proposer des scènes spectaculaires maintiennent néanmoins un certain niveau de risque.
Lorsqu’elle se trouve confrontée à des accidents, l’industrie du cinéma use souvent de l’expression « freak accident ». Cet usage pose donc la question de l’irresponsabilité potentielle, dans la mesure où l’accident, en rompant le flux de la production, en révèle aussi les modalités, les manques et les excès.
Du point de vue de la représentation, « freak accident » est susceptible de renvoyer à un double-mouvement, entre figuration et défiguration. Hors-champ, les images de corps accidenté.e.s, absentes du film, surgissent dans d’autres médias. La diffusion de ces images semble relever d’un témoignage par le corps incitant à mettre le monstrueux à l’endroit de l’accident et de l’industrie. Ce travail sensible sur l’accident à partir de la chair même de l’image renvoie aux corps subissant l’action de l’accident, les séquelles physiques attestant la contingence des corps dans la production.

À travers les méthodologies qu’elle implique, une pensée de l’accident au cinéma peut constituer un défi à l’écriture de son histoire, qu’il s’agit notamment d’investir ici à travers la notion de « freak accident ». Dans une hybridité et une transversalité propres au programme doctoral de recherche et création en art RADIAN (Normandie Université), ce colloque proposera des approches esthétiques, linguistiques et philosophiques ainsi que l’histoire culturelle et sociale du cinéma, croisant les perspectives et les expériences à l’université, à l’ésam Caen/Cherbourg et au Café des Images.
Associant des invité·es de renommée internationale (Leslie Dick, Karen Redrobe, Vivian Sobchack, Dick Tomasovic), ces deux jours feront ainsi parcourir un périple fait de multiples rencontres : accidents du burlesque, métamorphoses animées, photographies de chutes libres, souffrances du Robin de Batman, casting irradié, films ultimes, douloureux, perdus et maudits, ouragan Katrina, bodycams et bavures, respirations de personnages morts, qui toutes nous mèneront vers la méditation de Vivian Sobchack sur l’accident au cinéma : contingence, coïncidence et hasard.

Biographies

Guillaume Agard
Doctorant en études cinématographiques à l’Université de Caen Normandie, Guillaume Agard est en train d’achever une thèse consacrée aux éléments d’humour dans les films de Clint Eastwood. Dans le cadre de cette recherche, il a été amené à effectuer des interventions à la fois sur son sujet mais également le cinéma d’Alfred Hitchcock ou la série Twin Peaks.

Nicolas Boscher
Agrégé de Lettres Modernes et docteur en études cinématographiques (Université de Caen), Nicolas Boscher enseigne le cinéma en classes préparatoires aux grandes écoles (Cherbourg) et fait partie du LASLAR (Lettres Arts du Spectacle Langues Romanes - EA 4256, Université de Caen). Il a consacré plusieurs interventions et publications (dans les Cahiers Jean Giraudoux, Positif, Demeter, Double Jeu…) à l’objet de sa thèse, l’activité cinématographique de Marcel Achard.

Leslie Dick
Leslie Dick est une autrice vivant à Los Angeles. Elle a enseigné dans le Art Program à CalArts de 1992 à 2021, et ces dix dernières années, elle était Senior Critic en sculpture à la Yale School of Art. Elle a publié deux romans, Without Falling et Kicking, ainsi qu’un livre de nouvelles, The Skull of Charlotte Corday. Ses écrits sur l’art ont été publié dans de nombreuses revues, journaux et catalogues, où elle a écrit sur Marisa Merz, Paul Thek, Sarah Charlesworth, Walid Raad, Fiona Connor, et Kang Seung Lee, entre autres. Leslie Dick a rejoint le comité éditorial du journal d’art contemporain X-TRA en 2011.

Alexis Guillier
Alexis Guillier est artiste. Il se consacre à des performances, films, textes ou installations, qui sont des montages narratifs et documentaires, nés d’investigations dans les histoires personnelles et collectives. L’entraînant de la falsification à la déformation et la disparition des œuvres d’art, des accidents de tournages aux vaisseaux fantômes, ou à gravir les contours de la géante Notre-Dame de France, ses formes rassemblent une grande variété de sources, qui coexistent dans l’histoire culturelle mais s’y associent que rarement.
Avec un intérêt marqué pour la fiction et le cinéma, il sonde la circulation des images et des productions culturelles, les échos et les récurrences, la formation des imaginaires, sous un angle tant esthétique qu’anthropologique. Ses méthodes d’écriture et de montage consistent à recoudre des fragments découpés dans des histoires ou des sources différentes. La narration de ces récits s’interroge elle-même, entre subjectivité détachée et lyrisme documentaire.
Alexis Guillier est intervenu, a exposé ou été en résidence dans de nombreux lieux en France et à l’étranger. Plusieurs de ses projets ont fait l’objet d’éditions et deux de ses films figurent dans des collections publiques.
Il est actuellement doctorant du programme de recherche et création en art RADIAN (Normandie Université) et chargé de cours en Arts du Spectacle (Cinéma) à l’Université de Caen.

Yannick Langlois
Yannick Langlois est artiste, chercheur et curateur indépendant. Son travail artistique a été montré dans de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger (Pragovka Gallery (CZ), 2019 ; Fondation Lambert (FR), 2017 ; Fonderie Darling (CA), 2012). Nature’s Secret of Life, sa seconde exposition personnelle, a eu lieu à la galerie gb agency à Paris en décembre 2020. Il a également participé à plusieurs rencontres autour de questions relatives à l’exposition et la culture populaire («  Imaginaires immersifs et expositions », séminaire L’entour, Beaux-arts de Paris 2021, « Forme, Dispositif ou Circonstance : histoires et pratiques de l’exposition », Beaux-Arts de Paris 2020). Depuis 2021, il est également titulaire d’un doctorat au sein du programme de recherche SACRe aux Beaux-Arts de Paris/ENS avec sa thèse intitulée Dinosaures, Baleines, Mondes engloutis : une généalogie populaire de la forme exposition.

Philippe Ortoli
Philippe Ortoli est professeur en études cinématographiques à l’Université de Caen. Auteur de nombreux articles et d’ouvrages dont les plus récents sont Il était une fois dans l’Ouest (Editions de la Transparence, 2010) et Le Musée Imaginaire de Quentin Tarantino (Corlet/Cerf, 2012), il a par ailleurs publié des recueils de poèmes (Le fond du puits et Je vais partir aux éditions Saint-Germain Des Prés, 1988, 1991).

Paola Palma
Auteure d’une thèse sur les rapports entre cinéma et littérature dans l’œuvre de Colette (La vagabonda dello schermo. Colette e il cinema, Esedra, 2015), Paola Palma enseigne à l’École du Louvre. Elle travaille sur les rapports entre le cinéma et les autres arts, ainsi que sur l’acteur cinématographique. Spécialiste du cinéma italien, elle est chercheuse associée à l’UMR Thalim (CNRS/ENS/Université Sorbonne Nouvelle). Sa recherche porte notamment sur les coproductions cinématographiques franco-italiennes des années 1950 et 1960 : auteure de plusieurs articles sur ce sujet, elle a co-dirigé, avec Valérie Pozner, Mariages à l’européenne. Le coproductions cinématographiques intra-européennes depuis 1945, AFRHC, 2019.

Meera Perampalam
Meera Perampalam is a fellow researcher at the Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel (Sorbonne Nouvelle – Paris 3). She is the author of a dissertation thesis in film studies, entitled : « Surveiller et cadrer : les caméras de surveillance dans le cinéma des années 1990 à nos jours » (Sorbonne Nouvelle – Paris 3). She wrote numerous papers on surveillance in visual culture. Her work revolves around visual studies, aesthetics, history of the technology, socio-anthropology. She teaches film studies in the Universities of Paris Sorbonne Nouvelle, Poitiers, Caen and cinema private schools. She also teaches for a broader audience (film screenings, training, reports). She collaborates to film productions.

Karen Redrobe
Karen Redrobe est Jaffe Professor en Cinema and Modern Media and History of Art à l’Université de Pennsylvanie. Elle y a été Advisor to the Arts de l’Université, à la chaire du département d’histoire de l’art, directrice du Wolf Humanities Center, et directrice des Cinema and Media Studies. Elle est l’autrice de Vanishing Women : Magic, Film, and Feminism (2003) ; Crash : Cinema and the Politics of Speed and Stasis (2010), et travaille à présent sur un nouveau livre : Undead : Animation and the Contemporary (?) Art of War (sous contrat avec la collection Feminist Media History chez University of California Press). Elle a co-édité trois ouvrages : Still Moving : Between Cinema and Photography avec Jean Ma (2008), On Writing With Photography (2013) avec Liliane Weissberg et Deep Mediations : Thinking Space in Cinema and Digital Cultures avec Jeff Scheible (2021). Elle est également l’éditrice de Animating Film Theory (2014). Plusieurs de ces livres sont disponibles sur des plateformes en accès libre. Pendant plusieurs années, elle figure au Board of Directors de Scribe Video Center, un centre de médias consacrés au changement social, fondé en 1982 par Louis Massaiah. En tant que membre de l’Université, sa plus grande priorité est d’étendre l’accès à l’éducation supérieure et à l’alphabétisation médiatique.

Gary D. Rhodes, Ph.D.
Gary D. Rhodes, Ph.D., est actuellement Professeur de Media Production à l’Université Baptiste d’Oklahoma. Il est l’auteur de The Perils of Moviegoing in America (Bloomsbury, 2012), The Birth of the American Horror Film (Edinburgh UP, 2019), ainsi que de sept livres sur Bela Lugosi. Il est l’éditeur fondateur de Horror Studies : An Interdisciplinary Journal. Il est également auteur et réalisateur de documentaires, tel Lugosi : Hollywood’s Dracula (1997) et Banned in Oklahoma (2004). Son livre le plus récent est Consuming Images : Film Art and the American Television Commercial (Edinburgh UP, 2020), co-écrit avec Robert Singer.

Charlotte Servel
Charlotte Servel est ATER en études cinématographiques à l’université de Caen Normandie. Agrégée de lettres modernes, elle a soutenu en 2020 une thèse en cinéma et littérature intitulée Le Cinéma burlesque, une autre origine du surréalisme. Les pratiques des surréalistes analysées au prisme des films burlesques pendant les années folles sous la direction de Laurent Le Forestier et de Nathalie Piegay. Elle est en charge depuis juin 2020 de la mission du CNC « Sensibilisation à l’écriture sérielle dès le plus jeune âge ». Elle est membre du CA de l’AFRHC depuis 2020 où elle est responsable de la communication. Elle a publié des articles dans 1895, Demeter, Double Jeu ; elle a codirigé un ouvrage à paraître intitulé La Séance de cinéma. Espaces, publics, imaginaires.

Vivian Sobchack
Vivian Sobchack est Professeure émérite du département Film, Television and Digital Media à UCLA et Associate Dean honoraire au UCLA School of Theater, Film and Television. Ses livres incluent : Screening Space : The American Science Fiction Film ; The Address of the Eye : A Phenomenology of Film Experience ; Carnal Thoughts : Embodiment and Moving Image Culture ; ainsi que deux tomes : The Persistence of History : Cinema, Television et Modern Event and Meta-Morphing : Visual Transformation in the Culture of Quick Change. Ses essais ont été publiés dans des revues telles que Film Comment, Film Quarterly, Camera Obscura, Quarterly Review of Film and Video, Animation : An Interdisciplinary Journal, Art Forum International, Body and Society, History and Theory et Representations. En 2012, elle a été distinguée par la Society for Cinema and Media Studies avec le prix Distinguished Career Achievement Award, pour l’impact de son travail au large scope. Elle est la première femme élue Présidente du SCMS, elle a également été pendant près de vingt ans la seule universitaire au Board of Directors du American Film Institute. Ses recherches et publications sont diverses, versant dans la philosophie, la théorie cinématographique, la phénoménologie des médias, les films de genre américains, l’animation et l’image numérique, l’historiographie et les études culturelles.

Dick Tomasovic
Dick Tomasovic est professeur en Théories et pratiques du cinéma, des arts audiovisuels et des arts du spectacle à l’Université de Liège où il préside, depuis 2018, le Département Médias, Culture et Communication. Il intervient régulièrement en tant que chroniqueur cinéma pour différents médias en France et en Belgique. Animateur et rédacteur en chef de l’émission de télévision Vidéographies consacrée aux arts vidéos et numériques (2011-2018), il aussi été directeur scientifique de la Bibliothèque des Littératures d’Aventure (2010-2018).
Il a publié, entre autres, Le Palimpseste noir. Notes sur l’impétigo, la terreur et le cinéma américain contemporain (Yellow Now, 2002), Freaks, La Monstrueuse Parade de Tod Browning (Céfal, 2006), Le Corps en abîme. Sur la figurine et le cinéma d’animation (Rouge Profond, 2006), Kino-Tanz. L’art chorégraphique du cinéma (P.U.F, 2009), SHOTS ! Alcool & cinéma (Ed. du Caïd, 2015), et Batman, une légende urbaine (Les Impressions Nouvelles, 2019). Il est aussi co-directeur de la collection « La Fabrique du héros » aux Impressions Nouvelles. Son dernier ouvrage, co-écrit avec Björn-Olav Dozo, porte sur l’univers de Star Wars (Dark Vador, à feu et à sang, Les Impressions Nouvelles, 2021).
 

  Le directeur de la photographie Jan de Bont sur le tournage de «Roar» (1981)
  Reportage sur la mort du cascadeur et acteur Reid Rondell, CBS Evening News, 29/05/1987 (détail)
  Image tirée du film «Hooper», 1978, Warner Bros (détail)
  Plateau du Bonanza Creek Ranch après la mort de la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le tournage de «Rust» le 21/10/2021 © ZUMAPRESS.com (détail)
  Image tirée du film «Steel», 1979, David-Panzer Productions (détail)