L’année de classe préparatoire est avant tout une année dédiée à l’orientation. « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. », dit Pierre Soulages. Chaque expérience artistique initiée en atelier, en workshop ou seul.e indique progressivement la voie que l’élève est venu.e chercher en classe préparatoire et dans laquelle il.elle cherche déjà à s’engager en visant les études supérieures. Un travail d’introspection, des échanges et des débats permettent de confirmer la voie des études artistiques, d’explorer des pratiques autonomes favorisant l’expression de sa propre identité artistique, puis de se conformer en toute connaissance de cause aux modalités de concours des écoles supérieures d’art ou d’accès à une autre formation artistique.
L’aide à l’orientation est inscrite dans l’emploi du temps à raison de 2 heures mensuelles (en moyenne) entre septembre et janvier, et davantage selon les besoins exprimés sur rendez-vous. Les séances se déroulent dans la salle multimédias pour accéder aux sites Internet des écoles, de l’ANdÉA, de l’INMA (arts appliqués), etc. Simultanément, les élèves s’appuient sur des documents de travail précisant les contenus pédagogiques, l’ensemble des cursus, options, mentions et diplômes des 45 écoles d’art et de design, le calendrier et les modalités de concours.
Afin de respecter les échéances des écoles imposant des épreuves d’admissibilité et le calendrier de Parcoursup, un choix assumé et quasiment définitif d’orientation est communiqué aux tuteur.trice.s par chacun.e des élèves courant janvier.
À partir du mois de janvier, les entretiens de tutorat remplacent l’accompagnement à l’orientation. Si le tutorat entend assurer prioritairement un suivi individualisé des projets artistiques, il permet efficacement de mettre en perspective les problématiques artistiques explorées par chacun.e avec les écoles visées. Parallèlement à l’aide à l’orientation, un accompagnement aux lettres de motivation est dispensé entre novembre et la confirmation des vœux sur Parcoursup. Si l’élève reste l’aut.eur.trice de sa lettre de motivation, un travail collectif de verbalisation permet de mettre en mots ce qu’il est souvent difficile de coucher seul.e sur le papier.