La formation est rythmée par une succession de bilans et de concours blancs. Au total, les élèves sont confronté·es à trois accrochages et trois concours blancs.

Un premier bilan achève les ateliers d’immersion sous la forme d’un accrochage collectif donnant lieu à une verbalisation. Deux autres bilans viennent à leur tour clôturer deux phases déterminantes de travail s’étalant de septembre à octobre, puis de novembre à décembre. Cet exercice de mise en espace réel permet d’éprouver chacun des projets dans l’atelier où ils sont présentés : problématiques explorées, lisibilité, pertinence et ambition du propos, adéquation entre qualité et quantité, références, engagement personnel seront interrogés et mis à l’épreuve dans la perspective des concours. Un jury de deux enseignant·es assure l’entretien d’une durée de 20 minutes maximum.

Sous la forme d’un accrochage, le bilan de décembre est associé à trois épreuves du premier concours blanc. Puis, deux dernières simulations de concours finissent de ponctuer la progression pédagogique annuelle début février et début mars.

Même s’il ne donne pas lieu à une évaluation notée, un inventaire (courant janvier) permet de recenser et d’organiser toutes les productions sans exception en vue d’aider à constituer les dossiers de concours exigés par les écoles. Un binôme de deux enseignant·es assurera un entretien individuel permettant de passer en revue la totalité de la production de l’élève pour l’aider à en sélectionner les meilleurs morceaux.

Trois mises en situation de concours sont placées entre décembre et mars. Même si elles sont par nature des entraînements, les modalités des concours blancs respectent scrupuleusement, en les imitant, les différentes modalités de concours des écoles. Les sujets sont soit inventés, soit repris tels quels des concours passés des écoles d’art. Afin de préparer au mieux les élèves à plusieurs situations, la nature et la durée des épreuves changent à chaque simulation : une épreuve d’anglais permet de tester le niveau de compréhension et d’expression écrite et orale sous la forme d’un QCM ou d’un entretien oral (commentaire d’œuvre ou du portfolio) ; l’épreuve plastique se déploie de trois heures à deux semaines ; l’entretien oral en distanciel n’excède pas 15 minutes pour le dernier concours blanc ; l’épreuve plastique est évaluée en présence de l’élève durant l’épreuve de l’entretien ; l’épreuve écrite de deux à trois heures (commentaire de texte, d’œuvre ou de citation) est notée et rendue la semaine suivante.

Deux bulletins semestriels comprenant notes et commentaires sanctionnent le contrôle continu, les évaluations ponctuelles, les enseignements pratiques et théoriques, les simulations de concours, et sont toujours rendus fin janvier et début avril afin de respecter le calendrier de Parcoursup. Au regard de l’exigence des concours, les bulletins ont pour vocation de permettre aux élèves de progresser tout au long de l’année et de chercher à poser des jalons jusqu’aux concours. Les jurys, justes et bienveillants, s’efforcent de valoriser le travail fourni et tout autant, d’encourager la création.