Une fois que les élèves sont inscrit.e.s dans la classe préparatoire, ils et elles reçoivent mi juillet une feuille de route à suivre qui précise les modalités d’un travail à engager et le titre d’un ouvrage (roman ou essai) à lire pendant les vacances. Le but est d’amorcer le travail dès les congés d’été, de gagner du temps sur une formation très courte et d’anticiper une rentrée dont le rythme sera soutenu. Les ateliers d’immersion prendront la suite logique de cet amorce de travail par des pratiques permettant d’introduire des fondamentaux techniques (dessin, peinture, volume, vidéo) avant de se complexifier en pratiques plus plasticiennes et singulières. Car, si une orientation thématique et pratique choisie collégialement par l’équipe enseignante colore ces ateliers, les élèves apprendront très vite à s’en détacher. Ces ateliers visent à faire acquérir très rapidement méthodologie et autonomie dans le travail, et à mettre en place des problématiques artistiques déterminantes et très personnelles qu’ils développeront jusqu’aux concours. In fine, les ateliers d’immersion font prendre conscience des besoins à venir, notamment les compétences techniques requises pour aborder certains médiums : gravure, vidéo, prise de vue, traitement numérique des images, etc.
Les ateliers d’immersion facilitent également une intégration immédiate dans un groupe classe de 40 élèves grâce à un enchaînement soutenu de pratiques artistiques et de dispositifs pédagogiques encourageant le travail en groupe et la prise de parole en public. Deux semaines consécutives d’ateliers annoncent d’emblée le niveau d’exigence et le rythme de travail auxquels les élèves devront nécessairement s’adapter pour être en mesure de se présenter aux concours. Les temps de recherches personnelles seront la soupape indispensable pour assimiler et s’approprier cette exigence caractéristique des classes préparatoires aux concours des écoles supérieures d’art.