Vue d'ensemble, 2020 | Courtesy de l’artiste

Vue d'ensemble, 2020 | Courtesy de l’artiste

Sans titre, 2019 | Céramique émaillée, bronze acier plâtre et technique mixte, 160 x 30 x 50 cm | Courtesy de l’artiste

3 têtes, 2020 | Céramique émaillée, acier et bois tourné, 150 x 35 x 25 cm | Courtesy de l’artiste

Le dytique L’œuvre prend naissance par strates, souvent par le croquis, la manipulation sur le vif ou parfois la modélisation 3D, successivement ou non. Les éléments plastiques qui apparaissent sont alors immergés dans un univers singulier proche du mirage. La science-fiction, le surnaturel, les extraterrestres, les récits religieux et l'apparition de manière globale sont les principaux thèmes abordés dans mon travail. Mes derniers tableaux semblent répondre à différentes digestions de ces éléments. Ils contribuent et ils ont donné naissance à l’élaboration d’une spiritualité hybride et païenne.

“We don't make mistakes, just happy little accidents.” - Bob Ross

Merci l’indus, 2020 | Déchets, tissu, paquets de tabac, bâche publicitaire, ciment, béton, bois, verre, scotch, carton, peinture sérigraphie, sac de chantier, gravure sur jean laser, couture, antivol, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Merci l’indus (détail), 2020 | Déchets, tissu, paquets de tabac, bâche publicitaire, ciment, béton, bois, verre, scotch, carton, peinture sérigraphie, sac de chantier, gravure sur jean laser, couture, antivol, 600 x 600 | cm Courtesy de l’artiste

Merci l’indus, 2020 | Déchets, tissu, paquets de tabac, bâche publicitaire, ciment, béton, bois, verre, scotch, carton, peinture sérigraphie, sac de chantier, gravure sur jean laser, couture, antivol, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Merci l’indus (détail), 2020 | Déchets, tissu, paquets de tabac, bâche publicitaire, ciment, béton, bois, verre, scotch, carton, peinture sérigraphie, sac de chantier, gravure sur jean laser, couture, antivol, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Merci l’indus (détail), 2020 | Déchets, tissu, paquets de tabac, bâche publicitaire, ciment, béton, bois, verre, scotch, carton, peinture sérigraphie, sac de chantier, gravure sur jean laser, couture, antivol, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Merci l’indus, OBSERVER, ENCAISSER, RECRACHER.
Voilà ce qui dirige le territoire de recherche, composé de plusieurs départements techniques. Mélanger les possibilités d’expression est important. Le dernier département déceloppé a été celui du textile sous le nom AGIR BIZARREMENT. Voir le tissu comme la toile, le squelette comme châssis, l’espace d’exposition est alors éclaté avec le vêtements, traversant le privé et le public, il est un support qui m’anime. Danser dans l’objet oppression, un maillon dans l’architecture de ce lieux. Dans une esthétique du rituel, une offrande aux grandes entreprises. Il est important de jouer avec les déchets de l’industrie. Vue comme une attaque à la domination industrielle elle est en réalité des plus non violentes face au chaos qui découle des méthodes utilisées pour le bénéfice. Réutiliser leurs codes, leurs méthodes de communications, l’esthétique de leurs logos comme pour répondre, pour ne pas faire du nouveau mais faire avec ce que l’on a, avec les déchets de la surproduction. Refaire pour changer la fonction, pour ne pas avouer la défaite face au flux commercial.
Il est important d’être conscient du contrôle opéré sur nos vie mais il est surtout important d’agir. Produire des pièces, des images, mettre des mots pour dissiper la brume qui entoure le fonctionnement de la société, mettre en lumière l’impact et les conséquence sur la population. Cette pièce est une danse pour l’industrie, merci à toi, merci Bayer, merci Total, merci Sanofi.
Arthur Belhomme/Agir Bizarrement.

Bouquet de fer, 2020 | Encre sur papier, 110 x 75 cm | Courtesy de l’artiste

Bouquet de fer (détail), 2020 | Encre sur papier, 110 x 75 cm | Courtesy de l’artiste

Le dessin Bouquet de fer prend place dans un imaginaire où ne resteraient plus de nous et de notre époque que des traces disséminées hors de tout contexte. Ces artefacts, simulacres de leur ancienne fonction alors oubliée, seraient laissés à la merci de l’interprétation de leurs nouveaux découvreurs qui hybrideraient leur imaginaire propre à des objets trouvés, laissés comme des énigmes.

Rien n’est fixe, 2020 | Bois, métal et modules électroniques de récupération, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Rien n’est fixe, 2020 | Bois, métal et modules électroniques de récupération, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Rien n’est fixe (détail), 2020 | Bois, métal et modules électroniques de récupération, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Rien n’est fixe (détail), 2020 | Bois, métal et modules électroniques de récupération, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Rien n’est fixe (détail), 2020 | Bois, métal et modules électroniques de récupération, 600 x 600 cm | Courtesy de l’artiste

Pièce in-situ expérimentale. À la rencontre de l’installation, la sculpture, l’architecture et la performance, ce projet hybride matériaux et modules afin d’activer des questionnements autour de la machine. Un laboratoire artistique et politique du présent. Ce travail tire sa réflexion de l’ouvrage La techno de Michel Gaillot.

Références : T. Laigle, G. Dunning, L. Tixador, Jacques ou encore P. Duncombe. Remerciements : Théo Valognes, Agir Bizarrement et Jason Cook.

La naissance de Mima – Hey it’s Mima, 2019 | Vidéo, carton, collage, 200 x 200 cm | Courtesy de l’artiste

La naissance de Mima – Hey it’s Mima, 2019 | Vidéo, carton, collage, 200 x 200 cm | Courtesy de l’artiste

La naissance de Mima – Hey it’s Mima (détail), 2019 | Vidéo, carton, collage, 200 x 200 cm | Courtesy de l’artiste

Une porte ouverte vers, Mima était toute proche. Mon personnage est issu d’une fiction déjà existante et ses récits ne sont pas les miens. Le film d’animation de Satoshi Kon, Perfect Blue, dont MiMa s’est extraite pour sautiller à travers les rues de CherLove City. Une salle de bain avec miroir et papier peint. Regarde le miroir Mima. Je passe souvent à travers ! Les niveaux s’interpénètrent sans se distinguer, entre fiction et réalité. Parfois elle trouve un passage, et elle y plonge, aspirée, pour émerger dessous l’eau. Elle est bleue maintenant. Et elle chante devant le miroir. Angel Love.

Ensemble de fragments : Figures d’architecture, 2018-2020 | C-Céramique, tricot, marbre, métal, brique, plastique, plâtre, bois | Courtesy de l’artiste

Une attente solennelle, 2020 | Lithographie sur tissu, 180 x 130 cm | Courtesy de l’artiste

Cuire les tomettes au soleil. Variations de peaux marbrées, 2020 | Cire et Bronze, 10 x 25 x 40 cm | Courtesy de l'artiste

Tensions tortueuses, 2020 | Tricot de faïence rose, placo-plâtre, acier | Courtesy de l'artiste

Dans cet univers d’objets constituant un inventaire de gestes et de matériaux, je cherche continuellement des assemblages, des processus, des matières qui se rattachent à une mythologie personnelle tout en évoquant un microcosme de l’habitat. J’utilise régulièrement certaines techniques attribuées à la gente féminine comme le tissage et la poterie et crée une trame qui transpose le visiteur dans l’aménagement d’une fiction. À partir d’un morcellement, glanant des fragments de matériaux urbains, débris de construction, j’ai la volonté d’associer, joindre et composer de nouveaux échanges par le biais de leurs identités. Monstration des rapports de surfaces, ces assemblages miment des maquettes sous la forme d’îlots au sol ou selon les attributs du lieu d’exposition, générant une déambulation par l’articulation de cette collecte.

Mag’Mag, 2020 | Impression laser quadri sur papier cocoon 90g/m2, 95 pages, 29,7 x 21 cm | Courtesy de l’artiste

Mag’Mag, 2020 | Impression laser quadri sur papier cocoon 90g/m2, 95 pages, 29,7 x 21 cm | Courtesy de l’artiste

Feuille de chou, en cours (2020) | Encre de chine sur papier bristol 250g/m2, 8 planches au format 21 x 29,7 cm | Courtesy de l’artiste

Feuille de chou, en cours (2020) | Encre de chine sur papier bristol 250g/m2, 8 planches au format 21 x 29,7 cm | Courtesy de l’artiste

Le dessin Mag’Mag’ est un travail de recherche de fin de cursus sur le thème des magazines de bande dessinée. Y est exploré l’économie du magazine à travers des interviews de personnes liées à différents milieux de la bande dessinée. L’objectif est de décortiquer l’engouement pour certains périodiques, expliquer des disparitions (cf. AAARG !, Pif Gadget…), découvrir des microcosmes de publication comme les fanzines… La forme que prend ce mémoire est logiquement un magazine, jusqu’à simuler des fausses publicités et de courtes bandes dessinées récoltées lors d’un appel à projet lancé au cours des recherches théoriques.
Le dessin Feuille de chou est un projet en cours de réalisation qui raconte l’histoire d’un SDF qui rêve de devenir maire de sa ville car il pense que c’est un bon moyen de gagner de l’argent facilement sans faire d’études. On y suit en parallèle l’élu à la mairie et sa gestion absurde. La forme finale de cette bande dessinée serait un journal, d’où le nom. Ce travail provient d’une relation longtemps entretenue avec un SDF. Cette bande dessinée je la produis pour sensibiliser les gens sur l’absurdité d’une vie dans la rue.

Le Meilleur des Mondes, version 4, projet débuté en 2018 | Matériaux divers ramassés dans la rue, friches, poubelles, squats et chantiers | Courtesy Raphaël Marchal

Le Meilleur des Mondes, version 4, projet débuté en 2018 | Matériaux divers ramassés dans la rue, friches, poubelles, squats et chantiers | Courtesy Raphaël Marchal

Le Meilleur des Mondes, version 4, projet débuté en 2018 | Matériaux divers ramassés dans la rue, friches, poubelles, squats et chantiers | Courtesy Raphaël Marchal

Le Meilleur des Mondes (détail), version 4, projet débuté en 2018 | Matériaux divers ramassés dans la rue, friches, poubelles, squats et chantiers | Courtesy Raphaël Marchal

« Un Homme civilisé n’a nul besoin de supporter quoi que ce soit de désagréable. […] Tout l’ordre social serait bouleversé si les Hommes se mettaient à faire les choses de leur propre initiative. Tout changement est une menace pour la stabilité. »
Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes, 1932

Mon travail est le fruit de la lecture d’Aldous Huxley, et d’une déambulation à travers les tiers-lieux oubliés de notre société. De ces balades, errances, perditions sont extraits des débris poétiques, dont la beauté réside dans les fragments charriés par la grande ville. Rebuts drainés quotidiennement par ses souterrains, caniveaux, trottoirs, chemins, routes et autres vecteurs d’ordures et de déchets. Je tente de m’approprier la vision du monde futuriste d’Huxley pour la rendre réelle par le biais de la maquette. Je compose la ville de demain à l’aide de ces objets oubliés que la société a abandonnés. Une ville où l’Homme est dépassé, asservi, formaté à oublier ce qu’il a été. Une ville où l’Homme n’a plus le droit à la pensée. Tout est conçu pour ne pas dénoncer la violence du système.

De justesse, 2020 | Bois, céramique, plâtre, tissus | Courtesy de l’artiste

De justesse (détail), 2020 | Bois, céramique, plâtre, tissus | Courtesy de l’artiste

De justesse (détail), 2020 | Bois, céramique, plâtre, tissus | Courtesy de l’artiste

L’échafaudage comme résultat.
Un processus de fabrication cristallise.
Ce qui est latent, labile.
La mise en contact est faite de gestes simples. Poser sur et/ou contre. Ligaturer.
Faire tenir.
Cette disposition doit rester en suspens.
La pratique s’adonne à la poésie du bricolage avec une urgente envie de faire. Œuvrer avec tous les états de la matière en la recyclant, déformant.
Découper pour relier. Esquinter pour fignoler.
Le raffinement rencontre le modeste et le fruste s’agrémente.

La cruche n’est-elle pleine qu’une fois le lac vide ?, 2020 | Bois, argile cru, épices (cannelle, hibiscus, coriandre, piment, cardamome, clou de girofle), fer, eau, lessiveuses (acier galvanisé), tuyaux en plastique, bâche plastique, pompe à eau, objet de récupération (pied de chaise de bureau), laiton, 400 x 400 cm | Courtesy de l’artiste

La cruche n’est-elle pleine qu’une fois le lac vide ?, 2020 | Bois, argile cru, épices (cannelle, hibiscus, coriandre, piment, cardamome, clou de girofle), fer, eau, lessiveuses (acier galvanisé), tuyaux en plastique, bâche plastique, pompe à eau, objet de récupération (pied de chaise de bureau), laiton, 400 x 400 cm | Courtesy de l’artiste

La cruche n’est-elle pleine qu’une fois le lac vide ?, 2020 | Bois, argile cru, épices (cannelle, hibiscus, coriandre, piment, cardamome, clou de girofle), fer, eau, lessiveuses (acier galvanisé), tuyaux en plastique, bâche plastique, pompe à eau, objet de récupération (pied de chaise de bureau), laiton, 400 x 400 cm | Courtesy de l’artiste

La cruche n’est-elle pleine qu’une fois le lac vide ? (détail), 2020 | Bois, argile cru, épices (cannelle, hibiscus, coriandre, piment, cardamome, clou de girofle), fer, eau, lessiveuses (acier galvanisé), tuyaux en plastique, bâche plastique, pompe à eau, objet de récupération (pied de chaise de bureau), laiton, 400 x 400 cm | Courtesy de l’artiste

En réponse à la maladie, un corps s’isole, régénère, récupère les éléments manquants.
Dans un mouvement sans fin, les particules se meuvent, se détachent, se reforment.
L’homme interfère ce cycle pour étendre le temps.
L’assistance médicalisée accompagne bien souvent la survie, créé un lien artificiel entre un organisme et les substances nécessitées.
Corps n’est pas qu’être de chair, alors si la pluie ne vient pas, arrosons.
Goutte par goutte, l’eau s’échappe vers l’autre berge.
L’épuisement est-il inévitable ?

Voyage au centre de la Terre, 2019 | Risographie et sérigraphie, 15 x 15 cm, tiré à 15 exemplaires | Courtesy de l’artiste

Cente onze haiku, 2019 | Risographie et sérigraphie, 15 x 10,8 x 12 cm, tiré à 50 exemplaires | Courtesy de l’artiste

Alice sous la Terre, 2020 | Risographie et sérigraphie, 10,5 x 15 cm, tiré à 50 exemplaires | Courtesy de l’artiste

La collection Extraits illustrés propose une relecture de textes classiques et contemporains de la littérature, à travers une réalisation graphique et plastique. Elle matérialise un intérêt porté aux sens, notamment à l’haptique et l’optique ; haptique, par les systèmes de pliage des enveloppes et par le processus de création de ces images texturées à la main ; optique, du fait des jeux typographiques et de la transition de la 3D à la 2D, venant questionner l’échelle, la perspective et finalement la perception du lecteur.

Après le spectacle, 2020 | Bois, carrelage, ciment, 53 x 43 x 21 cm | Courtesy de l’artiste

Après le spectacle, 2020 | Bois, carrelage, ciment, 53 x 43 x 21 cm | Courtesy de l’artiste

Le carrelage qui recouvre les murs de la salle de bain est utilisé comme matériau pour décrire l’acte de se baigner. Il rencontre la forme de la pierre tombale et pose des questions sur le bain et la réincarnation. C’est une œuvre qui interroge le corps sur la vie et la mort.

Les complices, 2020 | Sculptures acier, parures de perles, 2 m | Courtesy de l’artiste

Vulgaires poèmes, 2020 | Broderie sur toile et support bronze, 60 x 50 cm | Courtesy de l’artiste

Fil Barbelé, 2020 | Fil en fer et perles, 8 à 10 mètres de long | Courtesy de l’artiste

Chacun son mètre carré I, 2020 | Pâte de modelage, faux gazon, bougies d’anniversaire, 40 x 40 cm | Courtesy de l’artiste

Chacun son mètre carré II, 2020 | Objets de récupération et béton, 90 x 90 cm | Courtesy de l’artiste

Ma recherche plastique explore la corporalité des matières, comme des corps, mes pièces existent au travers de gestes et de choix sculpturaux. Ces pièces s’activent de manière autonome ou subissent des rapports de force ou des relations d’interdépendance, dans des mises en scène et des installations in situ. Elles questionnent et mettent en situation des phénomènes qui existent dans notre société actuelle, notre rapport à la beauté qui nous est constamment suggéré, nous sommes devenus des vanités vaniteuses. Je questionne également notre rapport à l’objet, phénomène lié à une société consumériste qui nous pousse à consommer pour exister. Autrement dit, il est question de notre rapport à la nature et à la culture.

Salle d’attente, 2020 | Acier et céramique, environ 200 x 350 cm | Courtesy de l’artiste

Salle d’attente, 2020 | Acier et céramique, environ 200 x 350 cm | Courtesy de l’artiste

Salle d’attente (détail), 2020 | Acier et céramique, environ 200 x 350 cm | Courtesy de l’artiste

Salle d’attente (détail), 2020 | Acier et céramique, environ 200 x 350 cm | Courtesy de l’artiste

Cette pièce fait partie d’un ensemble intitulé Le laboratoire de la suspension. Elle prend place parmi des machines au mouvement presque imperceptible, mues par la fonte de glaçons, laborieuses, lentes, rouillées. Des machines inefficaces et inutiles. Les processus en cours proposent au regardeur un temps suspendu. Cette installation Salle d’attente, fait écho à une réflexion sur ce qu’est un bon « attenteur », notion bistable fruit d’un protocole de recherche avec Légovil. Le regardeur de la société liquide (notion empruntée à Zygmunt Bauman) est invité à sonder ce qu’est l’attente dans cet espace exigu et contondant, comme une mise à l’épreuve de son (in)capacité à être profondément dans l’ici.

Version 0001.2020, 2020 | A1, impression laser, papier 170gr | Courtesy de l’artiste

Version 0001.2020, 2020 | A1, impression laser, papier 170gr | Courtesy de l’artiste

Version 0001.2020, 2020 | A1, impression laser, papier 170gr | Courtesy de l’artiste

Version 0001.2020 est une série d’affiches réalisées à l’occasion de l’exposition Manière d’hybrider des mondes. Ces supports s’emploient à la valorisation du métier de dessinateurs de caractères typographiques. Ainsi, chacune d’elles révèle le vaste et infini processus de création de quatre polices de caractères : la Buchette, la Touzelin, la Freddy et la Whispers. Dissimulées dans les recherches formelles et esthétiques possiblement sans fin, les typographies se révèlent.

La Source, 2020 | Céramique, fer, pompe d’aquarium, tuyau en plastique, eau, 75 x 55 x 100 cm | Courtesy de l’artiste

La Source, 2020 | Céramique, fer, pompe d’aquarium, tuyau en plastique, eau, 75 x 55 x 100 cm | Courtesy de l’artiste

La Source (détail), 2020 | Céramique, fer, pompe d’aquarium, tuyau en plastique, eau, 75 x 55 x 100 cm | Courtesy de l’artiste

J’ai romancé le chaos, rêvé de lui jusqu’au moindre de ses contours. J’ai pris feu dans ses explosions. Il est le point de départ, la fuite qui a tout engendré. J’ai dansé avec lui une éternité de nuits et j’ai dormi dans son berceau de terre brûlée. Un précipice sculpté dans les flammes, une coquille comme un abri, la source d’où jaillissent les remous d’une eau susceptible de s’enflammer. Vapeurs et émanations amoureuses. Je me suis enivrée de la naissance du monde puis j’ai embrassé ses échos assourdis. J’y ai trouvé l’essence de la vie, des particules et du néant, des averses de larmes et des absences.

Sans titre 1 (série Cscape), 2020 | Impression jet d’encre sur Standard Paper contrecollée sur ACP, 60 x 30 cm | Courtesy de l’artiste

Sans titre 1 (série Cscape), 2020 | Impression jet d’encre sur Standard Paper contrecollée sur ACP, 60 x 30 cm | Courtesy de l’artiste

Sans titre 1 (série Cscape) (détail), 2020 | Impression jet d’encre sur Standard Paper contrecollée sur ACP, 60 x 30 cm | Courtesy de l’artiste

Sans titre 1 est issue d’une série de photographies réflexives (Cscape) sur la matérialité des images numériques et les appareils de (re)production d’images réalisées avec des scanners de bureau.

Photosynthèse, 2020 | Installation de photographies et d’objets, dimensions variables | Courtesy de l’artiste

Photosynthèse, 2020 | Installation de photographies et d’objets, dimensions variables | Courtesy de l’artiste

Photosynthèse, 2020 | Installation de photographies et d’objets, dimensions variables | Courtesy de l’artiste

Photosynthèse, 2020 | Installation de photographies et d’objets, dimensions variables | Courtesy de l’artiste

« Rendez-vous d’automne, les feuilles sont jaunes, oranges et rouges. Giverny m’offre une dernière lueur, et le premier malheur du jour. Le temps des amours, des copains et de l’aventure s’en va hiberner jusqu’à l’été ; c’est à la raison de reprendre ses droits, pour affronter l’hiver et le froid. Tout n’est qu’un éternel recommencement... »
(extrait du journal, octobre 2015)

« Dans un monde d’insomniaques où la nuit n’est plus noire, je cherche ceux qui sommeillent.. Ceux qui ne sont pas complètement déterminés par l’être virtuel... Ceux qui voient les idées comme une lueur, ou la lueur comme une idée... La pratique des images et le flux sur les réseaux me semblent plus intimement obscurs que celle d’incarner, dans l’instant, la pluralité et la profondeur de l’être… »
(extrait du journal, février 2020)

« La mythologie grecque propose de nombreux récits dans lesquels certains êtres se transforment en végétaux. Cette métamorphose est une métaphore du dénouement, de l’évolution et de la mobilité des êtres. Pour moi, la lumière est ce qui unit les hommes et les plantes, elle les nourrit, c’est le principe même de la photosynthèse. Lorsque les hommes ne poussent pas au soleil, ils dansent sous les projecteurs et organisent leur théâtre. »
(écrits, mars 2020)

Quatuor, 2020 | objet 1 : 1 x 1 m / objet 2 : 1 x 1 m / objet 3 : 50 X 40 cm / objet 4 = 90 X 50 cm | Bois, aluminium, laine, verre, acier + divers | Courtesy de l'artiste

Quatuor, 2020 | objet 1 : 1 x 1 m / objet 2 : 1 x 1 m / objet 3 : 50 X 40 cm / objet 4 = 90 X 50 cm | Bois, aluminium, laine, verre, acier + divers | Courtesy de l'artiste

Quatuor, 2020 | objet 1 : 1 x 1 m / objet 2 : 1 x 1 m / objet 3 : 50 X 40 cm / objet 4 = 90 X 50 cm | Bois, aluminium, laine, verre, acier + divers | Courtesy de l'artiste

Quatuor, 2020 | objet 1 : 1 x 1 m / objet 2 : 1 x 1 m / objet 3 : 50 X 40 cm / objet 4 = 90 X 50 cm | Bois, aluminium, laine, verre, acier + divers | Courtesy de l'artiste

Quatuor, 2020 | objet 1 : 1 x 1 m / objet 2 : 1 x 1 m / objet 3 : 50 X 40 cm / objet 4 = 90 X 50 cm | Bois, aluminium, laine, verre, acier + divers | Courtesy de l'artiste

Quelque chose qui réuni

Un ensemble d’objets
réfléchissants
en double fond
des succursales

des micros espaces d’evenements

Par le velux
derrière
des vitres
des fenêtres
je vois
je m’imprègne
de ce que je crois
ce que je crois voir
j’agis
je m’actionne
par des moteurs
des actions
j’intègre
je m’intègre
quelque part
dans un décor

Être multi-face
en multiplication
intra structurelle
infra structuré
au milieu
ici
techniquement
positionnée
par
auto guidage
par
ma vision
télévisuelle
Transporté
dans des véhicules
de compression
de distorsion
de transformation
d’absorbtion
d’information

` Être
en micro ondes
dans un microcosme
des micros mondes
tournants
voilés
soufflants

Se laisser guider
dans la fabrication
se laisser porter
dans les objets
devenir un objet
être dans l’objet
dans le four
dans la maison
cuir

Différentes possibilités
de communication
derrière
des vitres et des murs
par des interstices circulaires
des chemins
des voies
zones de passage
et d’action

Vision Intramuros
Incolore métrique

Les crocs m’ont rappelée, 2020 | Réalisation in-situ, cuivre, laiton, papier aluminium, fils de cuivre, plâtre, glycérine + amidon, vinaigre et eau | Courtesy de l’artiste

Les crocs m’ont rappelée (détail), 2020 | Réalisation in-situ, cuivre, laiton, papier aluminium, fils de cuivre, plâtre, glycérine + amidon, vinaigre et eau | Courtesy de l’artiste

Les crocs m’ont rappelée (détail), 2020 | Réalisation in-situ, cuivre, laiton, papier aluminium, fils de cuivre, plâtre, glycérine + amidon, vinaigre et eau | Courtesy de l’artiste

Visualisation, 2020 / Extrait d'un ensemble de dessins, schéma et croquis / Courtesy de l'artiste

Noeud polyphonique sans cesse chargé, gonflé;
une écoute multiple mêlée à une cuisine empirique
le noeud comme un écrin
sinuosité pour laisser macérer,
segments piquants fins et droits pour électrochoquer
presque imperceptible
signe signe signe

Traveling wave, 2020 | Vidéo, 7 min 40 | Courtesy de l’artiste

Traveling wave, 2020 | Vidéo, 7 min 40 | Courtesy de l’artiste

Le temps et l’espace coïncident, puis, à certains moments, les images me viennent, je les capture. Là où le temps se répète, tu rencontreras les fantômes dans ma mémoire.