Le terme jièjing (chinois) ou shakkei (japonais) désigne une pratique paysagère traditionnelle asiatique où l’agencement d’objets et de végétaux est conçu en harmonie avec l’arrière-plan du site investi.
Des épaves de voitures sont végétalisées puis équipées d’automates entretenant la propagation des plantes et insectes qui s’y développent. Brouillard, oscillations lumineuses, nappes sonores… Une mise en scène cinématographique enveloppe ce décor artificiellement sinistré, conçu comme la proposition spéculative d’un premier plan, prêt à incorporer les paysages qui en seront demain la toile de fond.
Biographie de l’artiste
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014, Paul Duncombe développe et expose de nombreux projets en France et à l’étranger : Biennale NEMO, le CentQuatre (Paris, 2019), Festival ]interstice[ (Caen, 2019), Unicorn Center for Art (Pékin, 2018), 63ème Salon de Montrouge (Paris, 2018), Appareiller (Palais de Tokyo, Paris, 2017), Jeune Création 66 (Galerie Thaddaeus Ropac, Paris-Pantin, 2016), Sur Fond Blanc (Avatar – Coopérative Méduse, Québec, 2015), Sunken Wall (Kyoto Art Center, Kyoto, 2012).
Galerie photos résidence Paul Duncombe - 2018/19