Son doctorat s’intitule "La réalité éclatée : enquêtes sur des accidents de tournages de fictions (cinéma et télévision)", dirigé par Philippe Ortoli et Alice Laguarda.
Alexis Guillier performe - directement ou indirectement - par des films, textes ou installations, des montages narratifs, fruits de ses investigations dévorantes dans l’histoire collective et les histoires individuelles. L’entraînant de la falsification, à la déformation et la disparition des œuvres, d’un accident de tournage aux vaisseaux fantômes, ou à gravir les contours de la géante Notre-Dame de France, ses formes mêlent des documents très divers, qui coexistent dans l’inconscient collectif mais ne s’y associent que rarement. Ses sujets d’investigation privilégiés le poussent à observer la circulation des images et des productions culturelles, leurs échos et leurs récurrences, la formation des imaginaires, les interactions entre les actions personnelles et les Histoires souvent nationales, sous un angle tant esthétique qu’anthropologique. La transmission de ses récits s’interroge elle-même, restant toujours sur une ligne incertaine, entre subjectivité détachée et lyrisme documentaire.
Alexis Guillier est intervenu ou a participé à des expositions dans différents lieux dont : Bibliothèque Kandinsky (2019), image / imatge, Orthez (2018, 2016), le Plateau Frac Ile-de-France (2017), au Palais de Tokyo (2017, 2016, 2012, 2010), à l’Opéra Garnier (2016), au SeMA - Seoul (2016), aux Laboratoires d’Aubervilliers (2015), à l’Onde -Vélizy-Villacoublay (2015), au Cneai - Châtou (2014, 2013) à la Biennale de Belleville (2014), au BAL (2014), au Parc Saint Léger - Hors les murs (2014) à la Walter Phillips Gallery - Banff CA (2013), au Mac/Val (2013), à Bétonsalon (2012), à la Fondation Ricard (2012), au CAC - Genève (2011), à Piano Nobile - Genève (2011) et au Musée National d’Art Moderne - Centre Pompidou (2010). En octobre 2019, son projet « Notre-Dame de France » fera l’objet d’une exposition au Creux de l’Enfer (Thiers), associée à la Biennale de Lyon.
Il a bénéficié de résidences à la Box à Bourges (2015-2016), au Pavillon Neuflize OBC - Palais de Tokyo (2015-2016) et à la Coopérative de recherche de l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole (2017-2018). Ses projets « M for Mondrian », « Artless », « Twilight Zone », « Neverland » ont fait l’objet d’éditions (BAT éditions/future, it : éditions , le Plateau…). Le projet « Twilight Zone » a été sélectionné par la commission mécénat de la FNAGP et la commission de soutien à une recherche/production artistique du CNAP, qui lui ont apporté leur aide. « Reworks » fait partie de la collection du Fonds Départemental d’art contemporain de Seine-Saint-Denis.