DNSEP Création en environnement numérique.

Inscriptions

Les frais de scolarité sont de 520€ par an, auxquels s’ajoutent 105€ au titre de la CVEC et 27€ de prévoyance / santé. Les étudiant·es boursiers·ères sont éxonéré·es des frais de scolarité et de la CVEC.

Dépliant dates 2026
Calendrier pédagogique 
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Présentation

Le projet pédagogique de ce master dont la seconde année est ouverte à l’alternance, repose sur une approche globale, à la fois théorique, pratique, expérimentale et appliquée, des arts numériques et de leur écologie. En lien étroit avec les réalités du milieu professionnel, iI offre une formation polyvalente et professionnalisante axée sur l’exploration critique et pratique de différents types d’espaces artistiques liés aux technologies numériques les plus récentes.

Le DNSEP Art, mention « Création Artistique en Environnement Numérique » met l’accent sur la création en environnement numérique, étayée par une analyse critique des relations art/science/société et des enjeux esthétiques, éthiques, politiques et sociétaux qui en découlent.
En lien étroit avec le secteur professionnel, le programme pédagogique propose d’explorer une diversité d’espaces artistiques (environnements virtuels, sonores, performatifs, installations in situ…) tout en les inscrivant dans une perspective historique.
Conçue selon une approche polyvalente et professionnalisante, la formation prépare les étudiant·e·s à un large panel de métiers, de la création et conception d’œuvres à la production ou à la médiation dans le domaine numérique.
L’année de Master 1 est très dense, elle se déroule intégralement à l’ésam Caen/Cherbourg. Le Master 2 est organisé en alternance : les étudiant·es effectuent 65% de leur formation en entreprise et 35% à l’ésam. Ils bénéficient d’un contrat de travail et d’une rémunération.
Le DNSEP Création en environnement numérique est ouvert aux étudiant·es internationaux·ales.

L’alternance

L’étudiant·e en alternance est à l’ésam durant 14 semaines réparties entre le 1er septembre et le 31 août. Le reste du temps, il ou elle est en entreprise, soit 33 semaines hors congés : il ou elle est considéré·e comme un·e salarié·e en formation, au régime de 35 heures hebdomadaires.
Ses droits et devoirs sont régis par le Code du Travail. Le contrat de travail est établit sur un an, avec une période d’essai de 45 jours. Il ou elle est rémunéré·e à temps plein, y compris sur les périodes où il ou elle étudie à l’école.
Il ou elle peut bénéficier de certains avantages selon les conventions collectives (tickets restaurants, remboursement mobilité, …)
Un contrat est établit entre l’employeur, l’alternant·e et le Centre de Formation des Apprentis (CFA) de l’université de Caen, mandaté par l’ésam pour assurer la gestion administrative de l’alternance.
Chaque étudiant·e en alternance est suivi par deux encadrant·es :

  • au sein de l’entreprise, le ou la maître d’apprentissage définit les activités et missions de l’alternant.
  • au sein de l’ésam, le ou la responsable académique organise le déroulement des enseignements et vérifie l’adéquation entre les missions menées en entreprise et les compétences attendues pour la délivrance du diplôme de grade Master.

Des échanges réguliers sont organisés entre l’école et l’entreprise pour assurer le bon suivi des étudiant·es en alternance.

Des coûts maîtrisés
Le coût de la formation à l’ésam est pris en charge par l’Opérateur de Compétences (Opco) dont dépend chaque entreprise.
Le seul coût supporté par l’entreprise est le salaire de l’alternant·e. Il est fixé par un barême indexé sur le Smic.
À titre indicatif, un·e alternante de 21 à 25 ans perçoit 53% ou plus du Smic ou du minimum conventionnel. Un·e alternant·e de 26 ans et plus perçoit 100% ou plus du Smic ou du minimum conventionnel. Le taux de charges sociales pour un·e alternant·e est de 22% environ.
En recrutant un·e étudiant·e par alternance, l’entreprise ou la collectivité bénéficie :

  • d’une réduction des cotisations sur les bas salaires de l’alternant·e.
  • d’aides élargies et de dispositifs de soutien en cas d’embauche d’un·e travailleur·se handicapé·e.
  • de l’aide exceptionnelle aux employeurs qui recrutent en alternance : aide financière de l’État pour financer la première année du contrat s’élevant à 5 000 € pour les entreprises de moins de 250 salarié·es et à 2 000 € pour les autres.

Projet pédagogique

Les principes fondamentaux qui définissent cette formation se déploient selon plusieurs axes :

Une approche polyvalente, transversale et professionnalisante.
Le master forme :

  • à l’étude critique des œuvres,
  • à l’acquisition de compétences techniques en lien avec les projets de création (code, 3D, son, image, électronique, IA…)
  • à la méthodologie, à l’écriture et à la mise en œuvre d’un projet artistique.

L’écologie du numérique.
Elle s’appréhende ici à la fois dans l’étude des interactions des êtres vivants avec leur environnement, et dans ses dimensions sociales et politiques. Comment créer de manière éco-responsable avec les technologies numériques ? Comment envisager la problématique de l’ « anthropocène » dans la production des œuvres ?

La notion d’espace.
Le programme pédagogique se structure autour de l’exploration de différents types d’espaces :

  • simulés (VR, jeux vidéo…),
  • sonores, en ligne (code open source, permacomputing…),
  • latents (IA),
  • investis (œuvres in situ…),
  • hybrides (du low-tech au code créatif, interfaçage analogique/numérique…).

Initiation à la recherche
La pédagogie s’appuie sur le programme de recherche-création du Laboratoire Modulaire, situé dans le même studio. Ce Laboratoire de recherche accueille des artistes en résidence et se concentre sur la notion de « spatialisation » à travers deux axes complémentaires : L’immersion d’une part et d’autre part l’espace physique et sa représentation numérique.

Les relations arts/sciences/société.
Le master vise à saisir, à partir de la création, comment les technologies influent sur la fabrique des dispositifs et des formes artistiques contemporaines. La formation se situe également en amont des technologies déployées dans les projets des étudiant·e·s par des collaborations productives avec des scientifiques et en aval par le questionnement des stratégies de diffusion et de médiation de ces œuvres hybrides.

Un réseau artistique singulier et autonome.
La formation s’appuie sur un réseau développé depuis plus de 20 ans, qui constitue désormais un écosystème très riche, non seulement sur le plan de la production et de la diffusion, mais aussi sur le plan de l’organisation de manifestations et d’événements reconnus internationalement.

Équipe et enseignements

L’équipe pédagogique dispense un ensemble d’enseignements qui accompagnent et nourrissent la réalisation du projet de diplôme en fin de M2. L’acquisition de connaissances en première année est complétée par l’acquisition de compétences en seconde année dans le cadre d’une alternance en entreprise. Celle-ci permet aux étudiant·es d’affirmer leur projet professionnel et d’acquérir une expérience directe concrète des réalités du secteur.

Espaces simulés (3D, VR…)
La représentation de formes en trois dimensions tient une place importante dans l’environnement numérique et traverse toutes les étapes des processus à l’œuvre dans la création contemporaine, de l’élaboration de projets à la création.
La maîtrise de l’outil numérique de captation et de dessin en 3D permet la création d’environnements complets et autonomes tels que des films d’animation ou des dispositifs interactifs sur le principe du jeu vidéo. Les réalisations peuvent aussi s’inscrire dans des environnements plus complexes comme l’installation ou s’hybrider avec des techniques traditionnelles (gravure, céramique, bois…).
La formation permettra d’avoir un panorama des usages numériques, de la création à la simulation en passant par le prototypage, à travers l’exploration de paysages imaginaires, fictifs ou simulés.

  • Christophe Bouder (enseignant, membre du Laboratoire Modulaire) enseigne la modélisation 3B et le code. Son travail personnel prend la forme de photographies, de dessins, d’installations ou d’objets technologiques.

Espaces sonores (parcours sonores, spatialisation sonore, Field Recording, sonification)
L’audio numérique permet d’enregistrer les sons avec une grande précision et de les analyser grâce à des logiciels spécialisés qui visualisent, isolent et étudient leurs caractéristiques, qu’ils soient audibles ou non (fréquence, amplitude, timbre). Il offre également la possibilité de reproduire ces sons fidèlement ou de les transformer via le montage, les effets ou la synthèse. Grâce à la spatialisation et à la multidiffusion, il peut créer des environnements sonores immersifs. Les outils actuels permettent de connecter différentes sources de données, de générer de l’audio en temps réel, et même de créer du son à partir d’images, de données ou signaux physiques, ouvrant de nouvelles possibilités créatives et analytiques.

  • Nicolas Germain (enseignant, membre du Laboratoire Modulaire) travaille sur les espaces sonores immersifs, et sur la spatialisation non réaliste en octophonie pour synthétiseur modulaire.


Espaces en réseaux et espaces latents (programmation, logiques open source, études culturelles dans le champ numérique)
Les espaces en réseaux, depuis l’apparition du web social, occupent une place déterminante dans notre société : ils structurent nos modes d’organisation sociale, façonnent nos moyens de communication, régulent notre accès à l’information et rendent possible une forme de surveillance globalisée.
La compréhension des logiques, des techniques et des infrastructures qui composent ces réseaux permet d’aborder non seulement la dimension artistique des langages du web et de ses protocoles, mais aussi les enjeux politiques liés à l’implantation de logiques algorithmiques – de celles qui hiérarchisent les résultats d’une simple requête Google à celles qui permettent la génération d’images ou de textes.
Ce champ d’étude offre ainsi une vision articulée des usages contemporains du numérique : de l’analyse critique à l’expérimentation esthétique, en passant par la maîtrise des mécanismes de traitement et de circulation des données.

Espaces investis (œuvres in situ, œuvres situées)
Les espaces investis permettent d’appréhender la manière dont les technologies transforment notre expérience du lieu, de l’image et du corps, en révélant les dimensions matérielles, architecturales et sensibles des environnements numériques. Dans le sillage du post-internet — qui a fait apparaître l’internet comme un milieu matériel, social et architectural, traversant les espaces d’exposition autant que nos comportements — les espaces investis déplacent les enjeux esthétiques vers une compréhension située des dispositifs techniques. Ils invitent à considérer ces dispositifs non comme des surfaces immatérielles, mais comme des structures actives qui façonnent nos modes d’attention, nos gestes et notre expérience de l’espace.

  • Laura Gozlan (enseignante) est artiste, formée à la scénographie et à l’image en mouvement. Elle conçoit des dispositifs où l’image dialogue avec des éléments sculpturaux, créant des espaces perceptifs qui déplacent notre rapport au corps, au récit et aux technologies.

Connaissance du milieu professionnel (conception, gestion et suivi de projets)
Ce module offre aux étudiant·es une connaissance solide du secteur professionnel de la création numérique par la maîtrise de la construction de dossiers artistiques, des enjeux de la production et de la diffusion, ainsi que des modes de collaboration, souvent collectifs, propres à ces pratiques.
S’appuyant sur les partenariats de l’ésam – notamment le festival international ]interstice[, le pôle régional de création artistique en environnement numérique (piloté par Oblique/s et Station Mir), le réseau national HACNUM ou encore des collaborations internationales comme l’Interfaculty de La Haye – la pédagogie favorise une immersion concrète dans des contextes professionnels variés. Les étudiant·es suivent des séminaires d’initiation à la recherche, des journées d’études, des cycles de conférences et bénéficient de la présence d’artistes en résidence au sein du Laboratoire Modulaire.

Espaces hybrides (Code et électronique créatifs, interfaçage analogique / numérique)
Espaces Hybrides propose, par la pratique, une vue d’ensemble sur la conception de circuits électroniques et sur l’usage des microcontrôleurs à travers le code. Les modules techniques visent à orienter ces pratiques vers une approche low tech et économe, en s’appuyant par exemple sur des ressources disponibles en ligne et des composants simples tels que des transistors, des résistances etc…) Apprendre à identifier des sources fiables, acquérir une méthodologie permettant de décrypter un détail d’ingénierie à des fins créatives, découvrir la soudure et le prototypage : autant d’étapes qui fourniront les clés de compréhension nécessaires au développement d’une culture par la pratique et d’une autonomie face à ces dispositifs électroniques, souvent invisibles dans nos usages, mais très souvent moteurs de projets artistiques.

  • Alexis Choplain (technicien) est un artiste multidisciplinaire diplômé en 2018 de l’Ecole Supérieure des Arts visuels de Mons en Belgique, section IDM©. Il travaille aujourd’hui principalement avec le sonore et l’électronique analogique, construisant ses propres dispositifs.
  • Arnaud Gabard (technicien) est entrepreneur en ingénierie électronique et logicielle, en impression 3D et conception mécanique légère, Il accompagne les étudiants comme les artistes dans leurs défis technologiques.

Insertion professionnelle

  • Artistes / auteur·ices (installations, performances, projets en ligne, projets en VR et XR, œuvres algorithmiques…)
  • Conception et direction de projets et d’événements
  • Production déléguée de projets hybrides
  • Gestion d’équipes événementielles, de lieux culturels et de festivals d’arts numériques
  • Médiation culturelle dans le champ des arts numériques
  • Métiers du spectacle vivant (scénographie…)
  • Poursuite d’études en doctorat, participation à des projets de recherche-création…
  • Enseignement
  • Régie technique

INFORMATIONS
L’insertion professionnels des diplômé·es de l’enseignement supérieur Culture - 2024.
Chiffres clés - Statistiques de la culture et de la communication - 2024.
Formations artistiques et culturelles en 2021.
Les marqueurs des Grandes écoles, par Delphine Manceau, présidente de la CGE.

Calendrier et effectifs

Septembre 2026 : Ouverture du M1 sur commission d’entrée
septembre 2027 : Ouverture du M2 en alternance
Chaque promotion compte 8 étudiant·es maximum.

Contact

Service scolarité : scolarite@esam-c2.fr
Fatima El Kaddoumi : f.elkaddoumi@esam-c2.fr ou 02 14 37 25 12.
Juliette Louis-Philippe : j.louis-philippe@esam-c2.fr ou 02 14 37 25 13.
Sur rendez-vous en présentiel du mardi au jeudi, uniquement après en avoir fait la demande par mail.